La Semana Grande...

Dans le Gipuzkoa, au Pays Basque du Sud, a lieu chaque année au début du mois d’Août, une grande fête multicolore qui commence par le fameux « Cañonazo » tiré depuis le jardin de la Mairie.

Jeux, manèges, concerts, concours de feux d’artifices internationaux, toro de Fuego, traversée à la nage de « La Concha », toute une semaine festive à laquelle participe la quasi totalité de la population locale soutenue par des milliers de touristes.

Autour du vieux port, qui a presque perdu toute son activité de pêche, les dizaines de bars à tapas sont bondés jusque tard dans la nuit. On chante, on danse, on s’amuse, on fait la fête.

Nos amis catalans ne sont pas de reste : le Temps des Fleurs de Gérone au mois de mai, la San Jordi à Barcelone, le Carnaval de Sitges sont des moments forts de la Catalogne festive.

Dans les cartons de Christine Pujol, l’idée est venue d’une communion ludique annuelle : La Semana grande Occitano-Catalane.

Une semaine d’échanges où quelques cuisiniers catalans viendraient à Carcassonne nous préparer leurs spécialités régionales autour de tapas, de Sangria blanche ou colorée, de pan con tomate, de horchata de chufa , de sarsuela ou de fideua valencienne, avec concerts de musique traditionnelle où pourraient participer nos meilleurs guitaristes d’origine catalane ou gitane, spectacles de cirque et de tauromachie sans corridas, danses « sévillanes » dans les meilleurs restaurants de la ville qui souhaiteraient jouer le jeu, facilement repérés par l’association du drapeau occitan au drapeau catalan, défilé des Géants et, bien sûr, messe chantée avec le fameux hymne provençal de « La Cupo Santo » et le « Salve Rociera » hissés au sommet de nos chœurs par des chorales catalanes.

A charge de réciprocité par un jumelage festif avec Gerone ou Barcelone.

Bien sûr, tout cela quand nos amis catalans sont en vacances et viennent visiter en masse notre Cité et parcourir notre ville Basse…

Une idée comme une autre qui ne couterait pas cher mais pourrait rapporter beaucoup, et qui réveillerait la médiévalité endormie par des décennies de surplace (Magie de Noël exclue).

Dans le même état d’esprit culturel d’un autre niveau, et afin de garder ce côté ludique qui nous manque tant, pourquoi ne pas convenir d’un partenariat avec la Cité des Sciences et de l’Industrie de la Villette ? Avec sa Cité des enfants, essentiellement jouissive, son Palais de la découverte, ses expositions, ses jeux videos ou virtuels, son cinéma 3D...

Un idée originale à fouiller, pouvant s’intégrer aux abords immédiats du Centre Ville dans un bâtiment à créer ou à rénover, et greffé sur l’objectif plus vaste de la dynamisation de la ville précédemment exposée…

Cela nous changerait de la tristesse désolante du programme à Micro et de ses colistiers inébranlables dont le programme « Urbanisme » avec des 250 façades refaites en Centre ville (Faudra me montrer où sont ces 250 façades) et ses 268 vitrines de commerces rénovées (Il doit y avoir erreur car il n’ y a jamais eu 268 commerces en centre ville… dont presque la moitié ont été abandonnés ces dernières années), tient plus de la gaudriole désopilante fantasmagorique de délirants qui font de la gonflette que de la réalité historique.

Sans parler de « la transformation de la rue du Pont-Vieux » où, malgré douze années passées à la mairie de Carcassonne (Plus 6 de réflexion pendant l’éclipse Pérez), Micro et sa merveilleuse Isabelle tant aimée (Qui ne doivent jamais emprunter cette rue coupe-gorge*) s’est enfin rendue compte qu’on pourrait peut-être y faire quelque chose (Quoi ? On n’en sait rien), et proposer, on ne sait jamais, d’en repeindre aussi les façades décrépies à l’approche des élections 2026.

Encore un enfumage mensonger où l’air, à force, pourrait bien devenir irrespirable !

* Référence tout à fait historique puisqu’au XVIII° siècle, une bande de soudards y attaquait la nuit les passants traversant le Pont-Vieux, devant la chapelle de l’ancien Hospice).